Retour sur le congrès 2024 de la Société Française de Sophrologie

Retour sur un congrès inoubliable : Un week-end riche en apprentissages et émotions

Le week-end dernier, les 30 novembre et 1er décembre 2024, la SBSR a eu le plaisir de participer au congrès annuel de la Société Française de Sophrologie. Trois jours intenses, marqués par des interventions passionnantes, des échanges enrichissants et de nombreux moments de partage. Ce rendez-vous incontournable a réuni des sophrologues de tous horizons autour du thème : « Un corps à vivre, corps parlant, corps en mouvement ».

De l’ouverture vibrante à la clôture pleine d’émotion, ce congrès a laissé une empreinte profonde. Revenons sur les temps forts de cet événement.

Un congrès avec des interventions inspirantes pour nourrir la pratique

Chaque intervention du congrès a apporté son lot de réflexions et de découvertes. Parmi les temps forts, la conférence de Marie-Andrée Auquier a ouvert le bal avec une approche neuroscientifique des principes de la sophrologie. Elle a démontré comment nourrir le positif active concrètement des zones spécifiques du cerveau. Un rappel sur les bases de notre pratique.

Le lendemain, Florelle Delattre a ému les participants en partageant son témoignage personnel. Elle a expliqué comment, bien avant sa formation, elle avait intuitivement appliqué les principes sophrologiques pour traverser une période difficile. Sa séance de « sophro-danse », alliant mouvement et présence à soi, a été un moment très applaudi du week-end. En tant que membre effective de la SBSR, Florelle a littéralement séduit par son authenticité lors de son intervention.

Un congrès à la dimension pratique et immersive

Le congrès ne s’est pas contenté de théorie. Les participants ont été invités à passer à l’action grâce à des ateliers interactifs. Sophie Schang a notamment proposé des outils concrets pour prévenir le harcèlement scolaire. Elle a montré comment le corps peut devenir un espace de reconstruction, une ressource essentielle pour accompagner les jeunes.

Enfin, Matthieu Wiart a clôturé le congrès avec une conférence immersive sur « La sophrologie à l’épreuve du corps en ultra-trail ». Il a partagé son expérience en nous plongeant dans l’univers exigeant de cette discipline. En moins d’une heure, il a réussi à transmettre des techniques pratiques pour mobiliser corps et esprit face aux défis.

En route pour de nouveaux projets

Ce congrès a été bien plus qu’un simple événement. Outre les conférences, le congrès a été un espace de rencontres et d’échanges. Les discussions informelles entre les sessions ont permis de renforcer les liens entre les membres de la communauté. Et il a été le point de départ de nouvelles initiatives !

Nous pouvons déjà vous dire que Sophie Schang viendra animé un atelier en visioconférence en 2025. De même, de nombreux intervenants présents ont manifesté leur envie de venir animer des sessions en Belgique. Ces opportunités promettent d’enrichir davantage notre pratique.

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Le mot de Florelle

Première participation au Congrès de la Société Française de Sophrologie

Une expérience inoubliable, tant en tant que participante que conférencière.

Le thème de cette année, « Un corps à vivre, corps parlant, corps en mouvement », résonnait en moi à tous points de vue, en ma qualité de sophrologue bien sûr mais aussi de danseuse et simplement de moi, être humain avec son vécu, son historicité.

Les interventions des différents conférenciers ont été sources d’enrichissement, de questionnement, de remise en question parfois, de rappels utiles, d’ouverture à d’autres possibles. Les approches multiples tantôt axées sur les neurosciences, la philosophie, la psychanalyse, l’éducation mais aussi sur des cas concrets, des expériences de vie ont toutes su mettre en valeur cet outil formidable que nous avons à portée de main, par lequel tout passe, tout s’engramme et se reprogramme : le corps.
Loin de se concentrer sur de vieux discours poussiéreux, les intervenants ont également parfois proposé des mini-séances, un vrai temps de reconnexion à Soi, faisant véritablement honneur au corps, tel qu’il est au centre de nos pratiques sophrologiques.

Bref, l’exploration des fonctionnements du corps dans toutes ses dimensions, des champs d’application de la sophrologie, des vécus corporels rapportés ou expérimentés, le corps mis en récit, en poésie ou en mouvement par la danse ont considérablement étoffé ma compréhension de la sophrologie tant dans son histoire, que dans sa didactique ou ses techniques..

Des conférences mais pas que…

Ces deux journées de conférences ont également été l’opportunité de nouer des contacts entre pairs, d’échanger sur nos pratiques, sur les difficultés parfois rencontrées et sur les succès obtenus ; des partages authentiques, en toute simplicité et convivialité, sans jugement et sans a priori.

Et, en toute fin de Congrès, l’opportunité pour moi, de présenter mon propre vécu de la « conscience corporelle au regard des pathologies rencontrées », mes premiers contacts avec la sophrologie, la façon dont sophrologie et danse se sont intimement et intuitivement mêlées parallèlement à ma propre approche de la Sophro-Danse, un discours personnel, tantôt intime, tantôt théorique que j’ai pu clôturer par une pratique en musique, avec pour commentaire final d’un des intervenants « Vous êtes une magicienne ».

Florelle Delattre, membre effective de la SBSR

Publié le 5 décembre 2024
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